Spectacle « POELAERT »

Synopsis

Joseph Poelaert, un illustre inconnu.

Illustre, parce qu’il est l’architecte unique du plus grand (et démesuré) Palais de Justice au monde : 60.000 m³ de pierre blanche du Jura et de petit granit, 245 locaux, 8 cours intérieures, un dôme [Poelaert avait prévu une pyramide] culminant à plus de 100 mètres au-dessus de la salle des pas perdus, 4.941 marches d’escalier, un portique d’entrée qui pèse une quinzaine de tonnes et qui est si grand qu’on pourrait y faire passer une maison entière haute de quinze mètres…

Inconnu, parce qu’on ne connaît quasi rien de sa vie.

L’Histoire n’a retenu de ce « grand homme » que quelques rares moments : sa désignation surprise comme « architecte de la Cour » lors du décès de Louise-Marie, la première reine des Belges ; sa relation fusionnelle avec son frère, sculpteur, et sa douleur lors de son décès, alors qu’il n’avait que 39 ans ; son mariage forcé – poussé par sa famille – avec une gamine de 18 ans alors qu’il en avait 43 ; sa désignation, par Jules Anspach, le « bourgmestre bâtisseur » de Bruxelles, comme concepteur d’un Palais de Justice destiné à « purger la ville de ses déchets humains », tandis que lui-même se chargeait de doter la ville d’un réseaux d’égouts ; sa manie de ne communiquer ses plans à personne et de les compléter/rectifier en permanence ; sa fugue, sa « folie » et sa mort, comme ultime pirouette.   

En six courtes scènes, la pièce « Poelaert » orchestre ces événements.

La magie du théâtre permet ainsi à Joseph Poelaert de reprendre vie, dans les lieux mêmes de « son » Palais.